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L’ostéopathie: comment traite-t-elle les maladies ?

L’ostéopathie: comment traite-t-elle les maladies ?

L’ostéopathie est une médecine manuelle de plus en plus répandue et recherchée. L’ostéopathe commence par une évaluation méticuleuse et traite ensuite le patient en effectuant des manœuvres et des manipulations presque toujours douces. L’ostéopathie est particulièrement indiquée pour le traitement des pathologies du système musculo-squelettique, notamment celles qui affectent la colonne vertébrale. Il est également indiqué pour les affections douloureuses liées aux organes viscéraux et pour les problèmes d’occlusion de la bouche, qui peuvent provoquer des troubles posturaux.

L’ostéopathie est la vision holistique du corps

Le concept qui sous-tend l’ostéopathie est la vision holistique (globale) du corps. Cette idée de vision globale, que nous allons explorer en quelques lignes, se répand heureusement dans la médecine, favorisant la collaboration entre les différents professionnels. Osteopathie

La naissance de l’ostéopathie et sa reconnaissance

L’ostéopathie a récemment commencé à se répandre un peu partout dans le monde, mais sa naissance remonte à près d’un siècle et demi. Le père de l’ostéopathie est le chirurgien américain Dr Andrew Taylor Still, qui en a défini les principes en 1874. Ce qui l’a poussé à développer ce nouveau médicament, c’est sa déception vis-à-vis de la médecine traditionnelle après la perte de trois enfants lors d’une épidémie de méningite. Si la médecine telle qu’il la connaissait n’avait pas suffi à sauver ses enfants, cela signifiait qu’il en fallait une nouvelle, qui tienne compte simultanément de tous les éléments du corps (et de la psyché) qui communiquent entre eux pour maintenir la santé. Après de nombreuses années de recherche et d’étude, avec l’aide de nombreux collaborateurs, sa médecine a obtenu une reconnaissance officielle. En 1892, il a fondé la première école d’ostéopathie du Missouri, où les premiers ostéopathes ont été formés. Quelques décennies après la fondation de la première école, au début du XXe siècle, l’ostéopathie a commencé à se répandre également en Angleterre, où elle n’a toutefois été reconnue comme discipline médicale qu’en 1993.

Les principes fondamentaux de l’ostéopathie

La médecine ostéopathique est une science, un art et une philosophie appliquée aux soins de santé qui repose sur 3 principes fondamentaux : La globalité : tous les organes du corps humain sont fonctionnellement interconnectés. L’autorégulation : l’organisme est doté d’un pouvoir naturel d’autoguérison, d’autorégulation et d’autodéfense. Structure et fonction : tous les composants de la structure du corps communiquent entre eux pour maintenir la santé, de sorte qu’un obstacle dans cette communication affecte la fonction. Selon ces trois principes, l’ostéopathe traite le patient dans le but de rétablir l’harmonie de la structure. Par le biais de traitements manuels, il tente d’éliminer les « obstacles » dans la structure pour permettre au corps de retrouver la santé grâce à son système d’autorégulation et d’autoguérison. En ce sens, l’ostéopathe raisonne sur la cause de la pathologie, et non sur le symptôme. Il ne guérit pas, mais permet au corps de se guérir lui-même.

La vision holistique du corps humain

Un patient qui s’adresse à un ostéopathe pour la première fois peut être surpris d’être examiné de la tête aux pieds pour une douleur qui semble exclusivement cervicale ou lombaire. En réalité, c’est précisément la conséquence de la vision holistique qu’à l’ostéopathe. Les données embryologiques, anatomiques, physiologiques et cliniques montrent que l’état de santé d’un organisme humain est donné par l’équilibre de tous les éléments qui composent sa structure et de tous les éléments qui relient ses fonctions. L’ostéopathe étudie donc les lois d’interrelation et d’interdépendance entre tous les organes et appareils et en tient compte pour rechercher la cause du problème. Prenons un exemple avec une image assez commune pour mieux expliquer : Une colite pourrait provoquer des douleurs lombaires par l’intermédiaire de la membrane péritonéale, qui est insérée précisément au niveau des vertèbres lombaires. La douleur lombaire incite à son tour le patient à adopter une position antalgique (la position qui réduit la sensation de douleur), ce qui entraîne des compensations cervicales. En pratique, on est confronté à une personne souffrant de douleurs cervicales, causées par une mauvaise position lombaire due au problème intestinal. Un clinicien ou un thérapeute qui se contenterait d’observer le dos par derrière, en palpant les vertèbres et les muscles du dos, passerait à côté de la cause de la douleur lombaire, à savoir la colite. Cela explique l’utilité de l’approche globale : un concept concret et scientifiquement démontrable. Comme mentionné précédemment, l’idée du corps dans son ensemble est de plus en plus ancrée, à tel point que l’on assiste de plus en plus à une approche multidisciplinaire des problèmes occlusaux et/ou vertébraux, avec la rencontre et l’échange de points de vue entre dentiste, ostéopathe, posturologue, physiothérapeute, ophtalmologue, etc…

Le principe d’auto-guérison

Le deuxième principe sur lequel repose l’ostéopathie est celui de l’autoguérison et est également partagé par d’autres disciplines telles que l’homéopathie, la naturopathie, l’acupuncture et la chiropractie. Ce principe prétend, en pratique, que le corps humain est capable de « réparer » les dommages causés par un événement pathologique. Quelques exemples qui rendent cette affirmation claire ? Les voici … le froid provoque des frissons, donc une activité musculaire qui attire le sang qui donne de l’énergie, c’est-à-dire de la chaleur ; une attaque bactérienne d’une certaine ampleur provoque une élévation de la température (fièvre), créant ainsi un environnement hostile aux microbes ; les fractures (surtout si elles sont composées) s’ossifie et se réduisent spontanément ; le contrôle de la pression artérielle par la régulation du diamètre des vaisseaux sanguins et du rythme cardiaque permet un apport correct et constant d’oxygène aux cellules dont les besoins varient en permanence. Ce sont des exemples très simples qui peuvent nous faire réfléchir sur le concept d’autorégulation et d’autodéfense du corps : en fonction des mutations internes et externes, le corps modifie spontanément ses fonctions et rétablit l’équilibre.

Que soigne l’ostéopathie et comment ?

Que traite l’ostéopathie ? Comme vous l’avez sans doute deviné, la question à se poser est de savoir comment. Il s’agit d’une méthode manuelle impliquant environ 1200 manœuvres comprenant des techniques douces et des normalisations manipulatoires. Il s’agit d’une pratique non invasive qui peut être répétée plusieurs fois sans effets secondaires et qui peut également être pratiquée sur les enfants et les personnes âgées. En fait, elle est également appelée ostéopathie pédiatrique et ostéopathie néonatale. Le travail de l’ostéopathe a beaucoup de points communs avec celui du physiothérapeute. En fait, il arrive souvent que le même praticien porte les deux titres. Toutefois, il existe une nette différence dans la philosophie de l’approche, même si l’objectif ultime est de traiter la douleur. Pour mieux comprendre la différence entre la physiothérapie et l’ostéopathie, lisez également l’article « Ce que fait le physiothérapeute ». Une séance d’ostéopathie bien conçue permet de réduire durablement la douleur et, surtout, d’en identifier les causes, puis d’agir sur elles. Au cours de la première séance (qui dure environ 40 minutes), on procède à une évaluation générale du patient, en tenant compte des symptômes ainsi que de l’histoire clinique, de l’état de santé général et des habitudes de vie. Une évaluation de la posture et une palpation précise des tissus sont également effectuées pour identifier les causes des symptômes. Après l’évaluation, si le tableau clinique est clair et qu’aucune autre investigation n’est nécessaire, les séances sont programmées. En général, 5 ou 6 traitements ostéopathiques sont effectués à 7 ou 10 jours d’intervalle.

Traitement crânio-sacré

Pour l’ostéopathe, une sphère de traitement très importante, en plus de la sphère structurelle (du système squelettique) et viscérale (des viscères) est la sphère « crânio-sacrée ». Des études ont montré que les os du crâne conservent un minimum d’élasticité et de mouvement de glissement. Si l’on considère que la membrane la plus externe du système nerveux (la « dure-mère ») enveloppe le crâne dans son intérieur, le canal vertébral et se termine par le sacrum, on peut en déduire que les micromouvements du crâne et du sacrum s’influencent mutuellement. Toutes ces évaluations ont conduit à la formulation de l’ostéopathie et à la conviction qu’on ne peut pas traiter uniquement la zone où le patient a mal. Il faut au contraire étudier soigneusement les différentes relations dans le corps afin de mettre en évidence le dysfonctionnement primaire, c’est-à-dire la cause de la douleur, qui peut être bien antérieure à l’apparition des symptômes et qui a déclenché le processus pathologique. si vous êtes à la recherche  d’un ostéopathe proche de chez vous, n’hésitez pas à vous rendre sur notre rubrique ostéopathes proches de chez vous.

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