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Lecture intuitive médicale à Genève

Le scan que j’appelle aussi lecture médicale intuitive – est un processus que j’ai découvert sans le vouloir. Il s’est pour ainsi dire présenté à moi de façon progressive et naturelle, me surprenant dans un premier temps puis me captivant par la suite. Voici mon histoire si vous souhaitez la découvrir.

En parallèle avec ma profession d’enseignante, je me suis tournée vers la naturopathie arrivée dans la trentaine. Plus tard, déjà installée en cabinet de naturopathie à Genève et poursuivant mon apprentissage dans divers domaines de développement personnel, j’ai, sans aucune raison claire et sans que les médecins en trouvent les causes, perdu une partie de mon audition. C’est à cette même époque que j’ai commencé dans mon quotidien, au cœur de conversations courantes et quelconques, à percevoir les substances dont les personnes en face de moi avaient besoin. Je voyais le nom de ces substances comme écrites devant moi, ou recevais la certitude qu’elles répondaient aux pathologies que les gens avaient évoquées, les concernant eux ou leurs proches. Ces substances m’étaient parfois totalement inconnues, je n’en faisais part à personne et attendais d’être rentrée chez moi pour vérifier leur existence et leurs applications dans mes livres ou sur internet. Je constatais à chaque fois la parfaite correspondance entre les problématiques de santé évoquées et le champ d’action de ces remèdes, qu’il s’agisse d’homéopathie, de phytothérapie ou autres techniques.

J’ai tout d’abord pris une grande distance avec ce phénomène, me sentant désarçonnée et investie d’une trop grande responsabilité. Le milieu dans lequel j’évoluais n’était pas très ouvert, ni à la naturopathie, ni à ce genre de confidences sur ces perceptions que je ne me serais pas risquée à faire. Ma pratique en cabinet était encore récente et je n’en parlais que très peu aux autres enseignants. Dans la croyance que j’entretenais à l’époque, les choses ne pouvaient tout simplement pas m’être données si facilement, si rapidement, sans que je n’aie à passer par la rationalité et la vérification systématique du mental, généralement encouragée par les systèmes universitaires desquels j’étais issue. Je restais bloquée dans l’idée que je ne pourrais ni justifier mes dires, ni assumer l’absence d’un raisonnement logique aboutissant au choix d’un remède plutôt qu’un autre.
Ce n’est qu’après quelques années que j’ai fini par accepter ce qui se présentait. Sans nul doute aussi grâce à des conversations avec un ami naturopathe qui sut mettre du sens à l’ensemble et me soutenir pour que je persévère dans ce qu’il estimait être juste et salutaire. Il n’était selon lui pas crucial de savoir d’où me venaient ces idées ou certitudes tant qu’elles s’avéraient utiles et efficaces, et le monde de l’intuition que j’avais sans doute fuit auparavant devenait une réalité quasi tangible grâce à lui. J’avais délaissé cette part de moi qui était pourtant bien présente quand j’étais enfant. J’ai donc permis à ces informations de venir à moi ; je les recevais de façon de plus en plus fluide et me permettais parfois de mettre plus de détermination si je n’étais pas satisfaite de ce que je recevais. Par la suite j’ai pensé que si je pouvais obtenir des informations éparses, je pouvais aussi focaliser mon attention sur les organes ou les thématiques personnelles des gens afin de savoir comment les aider dans les domaines où ils devaient l’être. De là est venue la lecture médicale : en prenant le temps d’ordonner les choses, en les observant les une après les autres, en questionnant chaque système – digestif, nerveux, dermatologique, vasculaire etc.. Et bien souvent les désordres physiques se présentaient en corrélation avec des thématiques émotionnelles non résolues.

Une lecture présentera en premier lieu la situation actuelle de la personne, ses traits de personnalité et potentiels, ses limitations et doutes, parfois son contexte de vie professionnelle.
Puis je me concentre sur le fonctionnement organique : qualité des tissus, travail intestinal, surcharges rénales, hépatiques, réponse nerveuse ou hormonale, charge virale ou bactérienne, faiblesse ligamentaire, inflammations articulaires. Les noms de plantes appropriées pour gérer ces troubles se présentent, ainsi que la forme sous laquelle elles peuvent être données, que cela soit en phytothérapie, spagyrie, gemmothérapie, en gouttes ou comprimés. Dans cette partie métabolique, je vois quels aliments sont appréciés par le corps et ceux qu’il supporte mal, parfois viennent aussi des techniques de santé nécessaires au rétablissement de l’harmonie.
Concernant la sphère émotionnelle de l’individu scanné, elle apparait parfois dans l’image d’une personne de l’entourage jouant ou ayant joué un rôle clé, positif ou négatif, ou dans la perception d’un évènement ou d’un relationnel particulier engendrant du stress ou des inquiétudes.
La dernière partie de la lecture est énergétique et concerne les chakras. Les informations reçues ici sont variables d’une personne à l’autre et sont souvent une synthèse des aspects émotionnels et physiques. Il est aussi possible par exemple que des activités spécifiques soient suggérées, en lien avec la terre, l’air, le feu ou l’eau. Je ressens si le chakra fonctionne bien ou s’il est en sous-régime, et avec quelles techniques il serait bon de l’équilibrer.
J’ai compris après plusieurs années qu’il était possible non seulement de lire un organisme mais aussi d’y intervenir en rétablissant son équilibre énergétique. Avec l’autorisation des personnes concernées, j’y travaille soit à la première lecture soit lors d’une deuxième séance.

Expliquer ou décrire le scan n’est pas simple, car je ne sais pas exactement comment il se produit ni comment il peut se produire. Je sais uniquement qu’il est possible à exécuter et j’ai renoncé à une explication rationnelle ; car même si elle pourrait bien sûr satisfaire mon intellect qui aimerait tout comprendre, elle ne changerait sans doute pas le cours des choses quand j’effectue la lecture du corps physique ou énergétique d’un patient. J’ai appris que cette démarche demande d’abandonner le mental sans pour autant sortir de la logique médicale et c’est là que réside toute sa difficulté : rester hors de ma tête tout en la gardant sur les épaules. Il est également nécessaire de s’ouvrir à la compassion et au non-jugement qui, dans ce qu’il m’a semblé jusqu’aujourd’hui, accélèrent et facilitent chacune des lectures.